Flamenc' Sévillanas

Histoire de la danse flamenco

Le flamenco est connu comme l'aspect le plus typique de la culture espagnole, notamment en Andalousie.

La danse flamenco a un passé historique long et important qui rejoint celui de l'Espagne.

Issues des populations exclues du Sud de l'Espagne, la musique et la danse flamenco ont d'abord eu des influences grecques et romaines puis indiennes, maures et juives. Avec l'arrivée des populations maures et juives sur la Péninsule Ibérique il y a de cela plusieurs siècles, les musiques et danses de l'Andalousie évoluèrent en fonction des influences de ces nouvelles civilisations installées sur le territoire. Le flamenco tel qu'on le connaît aujourd'hui est le résultat de plusieurs siècles d'un métrage culturel né de la présence de ces nombreuses civilisations.

Avec le développement de la musique flamenco s'est ensuite développé la danse flamenco. Les danseurs sont aujourd'hui ceux qui attirent le public.
Après des siècles de mélange culturel, ce qui commença dans des caves en tant que forme d'expression personnelle pour les gitans et autres cultures opprimées, est devenu le flamenco spectaculaire tel qu'on le connaît aujourd'hui dans le monde entier.

Il n'existe pas un seul type de musique et de danse flamenco. Selon les critères d'envie, d'expressions mélodiques et des traditions culturelles, on peut compter jusqu'à 50 types de danses flamenco. La musique flamenco tout comme la danse flamenco implique une grande improvisation personnelle sous forme d'expression spontanée des émotions et des sentiments.



Les différents styles que nous pratiquons

ALEGRIA :
Emplis de rythme et d’allégresse, son chant et sa danse déploient dynamisme, grâce et aisance. Avec un rythme à 12 temps, mélodie et danse très enlevées et semblables à ceux de la Jota, partie intégrante des fêtes flamencas.

BULERIAS :
Le terme « buleria » dérive très probablement des mots burleria, burla broma qui signifient blague. Ce chant festif au rythme effréné fut créé par les gitans de Jerez qui en sont les dépositaires les plus authentiques.
Ce rythme est celui du chant et de la danse flamenca, conviviale par excellence, qui apparaît souvent en clôture d’une fête gitane. Difficile et complexe, il est rapide et contient de nombreux contretemps, avec un rythme de base en 3/4 temps (2 coups sur la guitare pour les deux premiers temps).

FANDANGO :
Il est possible que son origine dérive du portugais fado, qui signifie chant et danse typique. Il s’agit d’une danse très ancienne originaire du bassin du Guadalquivir, marqué par le folklore musical andalou. Tipic de Huelva.

GRANAINA :
De Grenade, déformation de granadina. Très sentimentale dans son texte, sa musique s’appuie sur l’arabesque et l’ornementation

GUAJIRA :
La Guajira est un chant originaire d’Espagne mais qui s’est développé à Cuba pour s’en retourner modifié en Espagne, c’est pour cela qu’on l’appelle « Cante de Ida y vuelta » ( Chant d’aller-retour). Les thèmes de ses couplets relatent l’ambiance cubaine. La Guajira peut être dansée en « bata de cola » (jupe avec traîne), « abanico » (éventail) et « manton » (châle)

JALEO :
Danse ancienne adapté pour le théâtre au XIX siècle.
Type aussi de cante, baile et toque de l’Estrémadure apparenté à la bulería.

RUMBA :
Dérivée d’une danse cubaine elle s’est surtout développée dans les fêtes et parmi les jeunes. Même si elle manque d’authenticité flamenca pour les puristes, elle s’est indéniablement convertie en symbole universel du flamenco.

SEGUIRIYA OU SIGUIRYA :
Cante, toque et baile qui constituent l’un des types (palos) fondamentaux du flamenco, rythmé en douze temps, qui a ses racines dans le quartier gitan de Triana à Séville, à Cadix et à Jerez. La Siguiriya débute par une ‘prise de voix’ et par un cri d’introduction qui participe à l’atmosphère dense et recueillie de ce chant.

SEVILLANA :
De Seville. Il s’agit des danses les plus populaires de l’Andalousie. Connues dans le monde entier, elles sont gaies, vives et légères dans leurs mouvements.

SOLEA :
La danse de la Solea est somptueuse et en général réservée aux femmes pour la sensualité de ses mouvements.
Son rythme posé et récurrent tisse la trame d’un recueillement profond.
De ‘soledad’ = solitude : forme flamenca d’expression dramatique considérée comme l’un des grands rythmes flamencos. Son rythme ternaire, à douze temps, de facture modale, est très syncopé.

SOLEA POR BULERIA :
Type de soleá au tempo plus rapide, dont le rythme est utilisé pour accompagner certaines cantes, comme les romances ou les alboreás.

TANGO :
Le tango flamenco est une danse rythmée d’origine gitane. Il s’agit de chant et de danse festifs, avec une tonalité plus vive qu’un tango argentin, il se joue en majeur.

TANGUILLO :
Diminutif de Tango, son rythme est binaire proche de celui du tango mais plus léger et plus rapide. Les lettras sont d’importance fondamentale car sont ironique avec des allusions particulières à certaines situations actuelles et historiques. Elle sont essentialement des chansons aflamencadas qui font partie du repértoir des chansons du carnaval de Cadiz donc avec une connotation burlesque et festive.
Le tanguillo serait totalement inconsistant s’il n’était pas servi par des grands interprètes tels que « Pericón de Cadiz » ou « Chano Lobato ».

TARANTA :
Chant de douleur angoissée, appartenant au groupe des chants du Levant, au rythme lent, aux accords dissonants, attribué aux mineurs avant qu’ils ne s’enfoncent dans les galeries souterraines de Jaén et de Linarès. Sans doute issu d’un Fandango de la région d’Almería et voisin du Taranto. Avec la Malagueña ils représentent les chants fondamentaux du Levant même s’il y a une différence fondamentale entre les deux : la Taranta est un chant des mines la Malagueña no.

TIENTOS :
Variété de tango flamenco sur un temps plus lent. Les Tangos proprement dits sont fréquemment enchaînés a près une série de Tientos pour leur servir de remate.




Mentions légales - Page administrateur